Les Fleurs Du Sud : Septembre/Octobre avec @Hemmalange

C’est au tour de l’instagrameuse @Hemmalange de nous dévoiler son univers pour cette rentrée 2017 ! Une soirée shooting signée DopeMusicDealer, qui nous a permis de passer un bon moment et de faire encore grandir la famille.

Lieu de naissance : Toulon / Lieu de résidence : Marseille / Age : 25

Etude/Métier : Visuel merchandiser

Loisirs/hobbies : Essentiellement la Mode, l’art et les voyages.

.

1. Quand et comment cette passion pour la mode est-elle née?

Depuis très jeune je baigne dedans, ma mère a toujours été commerçante dans le prêt-à-porter et faisait beaucoup de couture. Ce qui m’a permis d’avoir une certaine approche avec le textile. J’ai ensuite étudié à ESMOD, une école en stylisme et modélisme pour apprendre et approfondir mes connaissances dans le domaine.

2. Tu es notre nouvelle fleur, quelle est ta préférée ?

Je n’aime pas particulièrement les fleurs, mais je trouve que le tournesol est un joli symbole. La fleur du soleil c’est quelque chose de fort, qui me parle.

.

3. Peut-on définir ton style comme étant à mi-chemin entre le conptemporain et le 90’s?

J’ai encore du mal à définir mon style à proprement parler, je ne suis pas sûre de pouvoir mettre un réel mot dessus. Mais effectivement je chine des articles en friperie qui me ressemblent et je les associe avec des pièces de marques plus ou moins modernes ou encore avec des basiques de grandes enseignes.

Ça dépend, j’appellerai ça un melting pot du style ; c’est d’associer différents éléments qui ne sont pas de la même époque, ni de la même gamme de prix pour en faire mon propre style et me l’approprier. Normalement il en ressort un ensemble harmonieux.

… Mais je vous avoue que je fais souvent des fautes de gout aux yeux de mes amis et de ma mère ! (-rires)

4. Tes expériences personnelles jouent-elles un rôle dans ton choix vestimentaire ?

Bien sûr, j’ai eu l’occasion de voyager en Australie/Indonésie et d’y rester un petit moment, forcément l’énergie y est différente et le style aussi, sans parler du climat… J’ai vécu à Londres pendant 1an et demi, il y a un éclectisme énorme dans cette capitale, un panorama varié d’idées et de styles différents. Mon style a beaucoup évolué dans le temps selon où j’allais et surtout ce que je ressentais, je pense.

Avant, Je m’habillais beaucoup en noir, maintenant je porte de la couleur, c’est un changement constant en fonction des expériences perso et des humeurs. Je pense aussi que le regard des autres y jouent énormément car le style est une façon de s’exprimer. Lorsque cette expression vestimentaire n’est pas jugée (comme dans les grandes capitales où personne ne se regarde et tout le monde s’accepte) on ose plus !

5. On a pu observer que tu portes certain prototype crée par tes soins, peux tu nous en dire un peu plus à ce sujet ?

Oui, quand j’ai du temps et de la patience je couds des modèles. Souvent je m’inspire de choses déjà existantes dans ma penderie, ça m’évite d’avoir à créer un nouveau patronage, et je sais que je pourrais porter la pièce une fois réalisée. C’est cool d’avoir l’idée et le croquis sous les mains, mais le modélisme, c’est souvent faire/refaire/défaire/coudre/recoudre. Mine de rien le processus de création de vêtement est assez long et ça demande du temps.

6. Comment t’es venu l’idée pour la conception de ce jean ?

A la base, j’ai fait ma collection de fin d’année ESMOD sur le travail de matière du cuir et des œillets. Je trouve que l’esprit métallique de l’œillet apporte un plus tel que peut le faire un bijou, on peut jouer avec le laçage selon le nombre d’œillets et comment ils sont posés, je trouve ça intéressant.

Tout ce qui fait ce pantalon c’est du hasard, c’était un test plutôt cool en réalité. En gros toutes les imperfections mais aussi la flemme de recommencer les ratés ont créé ce jean.