Née à Beyrouth et élevée à Paris, Racil Chahloub tombe amoureuse de la mode dès son plus jeune âge. Après des études de Fashion Design & Marketing à Londres, elle ouvre son propre concept store à Beyrouth, Kitsch, puis des restaurants healthy à Dubai. Convaincue que l’élégance est avant tout une question d’attitude, elle se confie à L’Officiel, quelques jours après la présentation de sa première collection : un vestiaire d’une quinzaine de pièces revisitant le smoking, avec Annabelle Dexter-Jones en parfaite égérie.
POURQUOI AVOIR CHOISI DE REVISITER LE SMOKING ?
Normalement les gens décident qu’il veulent se lancer dans le design, puis réfléchissent à leur collection. Avec moi, ça s’est passé à l’envers ! C’est l’idée du Smoking qui m’a poussée à me lancer et à entamer ce nouveau chapitre. J’ai eu envie d’un smoking que je n’arrivais pas à trouver, puis j’ai réalisé qu’il y avait tout un monde de ‘Tuxedo dressing’ qui méritait d’être exploré et revisité de façon à le rendre plus accessible et facile à porter.
DE QUOI VOUS INSPIREZ-VOUS ?
De la vie de tous les jours, des gens dans la rue, et surtout de mes envies. Les femmes élégantes m’influencent aussi, comme ma mère qui est une sublime inspiration et probablement la plus grande. D’ailleurs ma marque porte son nom… même si on a le même ! Je sais, c’est bizarre.
POURQUOI AVOIR CHOISI ANNABELLE DEXTER-JONES COMME ÉGÉRIE ?
Elle est jeune, fraiche et super cute. Je pense qu’elle est l’opposée de la femme que l’on attend de voir dans une collection de smokings. J’aime ce contraste. Annabelle est une vraie fille d’aujourd’hui et je trouve qu’elle interprète bien la femme Racil.
DE QUELLE MANIÈRE CONSEILLEZ-VOUS DE PORTER LE SMOKING ?
À sa façon! Les règles sont faites pour être brisées… Je pense qu’il ne faut pas avoir peur de séparer son smoking, de le marier à d’autres pièces de sa garde-robe. Personnellement, en ce moment j’ai envie de le mettre avec un t-shirt vintage et des baskets, ou bien de ne garder que la veste et de l’associer à un boyfriend jeans, de manière un peu décalée. C’est encore plus chic. Le soir, le total look remplace la plus belle robe. J’ai hâte de porter ça à un gala…
Propos recueillis par Karen Rouach via http://www.lofficielmode.com/