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Le 21 mais 1972 , à New York, naissait Christopher Wallace. Ce jour là personne ne pouvait imaginer ce qu’il allait devenir. C’est en 1990, alors que Biggie n’avait que 18 ans, qu’un certain Puff Daddy décide de le signer. L’homme d’affaire a eu du flair. Son ancien producteur n’oublie pas de rappeler l’anniversaire de son poulain sur Instagram :

Biggie Smalls – « petit gros » – a grandit à Brooklyn, à l’époque un quartier chaud de Big Apple, aujourd’hui devenu sanctuaire des hypsters et repère de la création new-yorkaise.
Celui qu’on appelait aussi Franck White grandit sans son père qui a quitté la maison Wallace en 1974. C’est sa mère Voletta, institutrice d’origine jamaïcaine, qui va l’éduquer avec très peu de moyens. Elle protège beaucoup le petit Christopher durant son enfance, souvent victime de moquerie à cause de son surpoids.

Le jeune homme est partagé entre ce que sa mère veut qu’il devienne – un enfant modèle qui ira à l’université, et ce qu’il voit dans les rues de son quartier – les puissants et riches dealers.

Malgré tous les efforts de celle qui l’a mis au monde, Christopher Wallace tombe rapidement dans les mauvais rouages du quartier. A 17 ans et à 18 ans, il se fait arrêter pour port d’armes illégal. Puis il se fait incarcérer pour trafic de crack, la drogue qui a fait des ravages aux USA dans les années 80-90. À cette époque, Biggie était déjà très passionné par la musique. Pour tuer le temps dans sa cellule, il écrit, sans objectif concret, juste par amour du rap.

Après 9 mois à l’ombre, il enregistre une démo de rap. Elle tourne dans sa rue, dans son quartier, puis dans tout New-York. Biggie conquis déjà les rues de la ville. Cette démo tombe dans les mains d’un célèbre DJ : Mister Cee. Ses morceaux tournent et plaisent. Le magazine The Source parle de lui dans sa catégorie « Unsigned Hype » (comprenez « Talents non signés »). Ses phases tombent dans l’oreille de Puff Daddy, jeune entrepreneur qui va le signer sur Uptown Records puis chez Bad Boy Records, son propre label.

En 1994, une bombe tombe sur le monde du hiphop : « Ready To Die », son premier album. Cet album contient tout : innovation avec un morceau comme « Juicy » – que je classe 8ème merveille du monde, gros sons lourds comme « Gimme The Loot » et des sons posés comme « Big Poppa ». Cet album est indéniablement un classique du genre qui s’écoulera à plus de 4 millions d’exemplaires. Après ça, The Source l’élit de « Roi de New-York ».
Ready To Die

 

Pendant son succès, Tupac – l’autre roi du rap mais de l’autre côté du pays – est assassiné par balles à Las Vegas après avoir assisté au combat de boxe entre Mike Tyson et Bruce Seldon au MGM Grand Hotel après une tentative raté quelques semaines plus tôt [ndlr : Lil Wayne et Rick Ross aussi assistaient à un match de boxe à ce même hôtel il n’y a pas très longtemps …]. Principal suspect : son ancien ami puis devenu rival, The Notorious B.I.G. C’est le morceau « Who Shot Ya? » (trad. Qui t’as tiré dessus ?) qui va mettre le doute sur le rappeur de la côte Est.

Voici ce track avec la traduction des paroles :

 

Ce morceau est un extrait du second album que Biggie termine d’enregistrer au début de l’année 1997. Au mois de mars, le rappeur se rend en Californie pour la promo de son second opus. Beaucoup lui disent que c’est dangereux car après la mort de Tupac, un rivalité s’est installée entre les villes de l’Est et celles de l’Ouest des États Unis et toute la Californie en veut à Christopher Wallace, soupçonné comme ayant commandité l’assassinat de son rival.
Après une soirée en ville avec son producteur et toute son équipe, Biggie se fait tirer dessus à 5 reprises dont 4 dans la poitrine. Transporté aux urgences dans la foulée, le phénomène est déclaré mort ce 9 mars 1997 vers 1h du matin.

Son second album sortira quand même et il s’intitulera « Life After Death ». Il se vendra à plus de 10 millions d’exemplaires.

Tellement le phénomène est immense et a traversé les générations, un film sur sa vie sort dans nos salles en 2009, réalisé par Georges Tillman Jr.

J’espère que cette piqure de rappel vous a fait du bien et je vous laisse retrouver ce bijou si, par mégarde, vous ne l’avez plus savouré depuis longtemps …

Auteurs : LeTypeBien

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