C’est une grande nouvelle qui vient de tomber, Pharrell Williams serait à deux doigts de reprendre le controle de Billionaire Boys Club et ICECREAM. Deux marques lancées par Pharrell en 2005 initialement comme un projet de collaboration avec Reebok et finalement devenue une entreprise partenaire de A Bathing Ape de Nigo. Cela devrait susciter l’intérêt de tous les fans de streetwear de la première heure.
Retour en 2005, lorsque le mélange entre l’imagination fervente de Skateboard P et le calcul d’une entreprise expérimenté tenue par Nigo avait formé un partenariat épique. Un duo dynamique et futuriste qui a su attirer l’attention d’un vaste marché de consommateurs à l’échelle international, vous aviez d’un coté les disciples de Nigo en Asie et de l’autre la stratosphère Hip Hop avec ses icônes, les influents autant que les influencés ont pleinement adhéré au concept.
Alors que Bape, BBC et IceCream se sont imposés comme des références en 2011, JAY Z investie dans BBC, tout le monde pensait que cela serait la prochaine étape sur un parcours qui visait à dominer le marché mondial. Billionaire Boys Club atteint des records avec des recettes à plus de 30M de $, ce succès sans précédent marque le début d’un déclin.
Au cours des cinq dernières années, Iconix le géant de la gestion de marque à subi la crise et plus de 50% des société qui y étaient affiliés ont disparue comme Umbro, Zoo York ou Ecko, des pionniers du streetwear. BBC à également souffert, la qualité de la production a chuté, passant du Japon au Mexique, le Canada ou la Chine et c’est toute la magie qui à presque disparue, devenant une entreprise banal produisant des items à faible coût.
Paradoxalement, la spirale négative s’est atténué ces dernières années gràce à la commercialisation européenne, BBC à repris petit à petit une certaine crédibilité, notamment en collaborant avec de nombreux artistes, que ce soit dans la musique ou dans l’art ce qui à permis de sauver sur le fil la réputation et le patrimoine en pleine décomposition.
Après avoir passé du temps avec Adidas, Uniqlo, G Star ou encore Chanel, Pharrel Williams à éclipsé le cosmonaute et ses amis, alors pourqu’oi est ce qu’il tiendrai à revenir sur ces marques qui ne sont plus que l’ombre de ce qu’elles étaient, simplement par pur nostalgie selon lui, son but étant de rajeunir l’entreprise avec ses nouvelles visions de la mode.
Seul le temps pourra dire si Pharrell peut en effet redonner vie à ces deux entreprises qui régnaient autrefois sur le perchoir du streetwear.
Tout ce qu’il a appris au cours des dernières années, les connaissances techniques apprises grâce à son travail avec G-Star, l’esthétique accessible et populaire glanées avec adidas, ou son carnet d’adresses noir de contacts acquis à travers d’innombrables flirts avec des marques haut de gamme sera sans aucun doute utile. Ce serait peut-être plus sage cependant de revenir au commencement, avec séries de vêtements fabriqués au Japon qui font appel à ceux qui ont soutenu ses marques depuis le début et surtout produire des quantités minimes. Pharrell peut sauver Billionaire Boys Club et ICECREAM et il est certainement l’homme de la situation, affaire à suivre.